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Dans l’oeil de Bertrand STERIN

Quel rôle jouez-vous dans la transition écologique et environnementale du groupe ?

  « C’est le rôle d’un chef de projet, c’est-à-dire d’embarquer l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise dans cette transition, à travers la constitution et l’animation de groupes de travail. C’est le fait de mesurer, planifier, et mettre en place des actions concrètes rapidement et sur la dizaine d’années à venir pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.

  Quelle place occupent le développement durable et l’environnement chez  ISORE ?

  Ils occupent une place très importante, puisqu’ils font partie du projet d’entreprise ISORE PUISSANCE 3 pour les 5 prochaines années.

Dans ce dernier, il y a 3 piliers : l’environnement, l’excellence et l’équilibre. Chacun de ces piliers est au centre de notre réflexion dans nos actions.

  Quels sont les objectifs du groupe à court et long terme ?

  À court terme, nous nous sommes fixé l’objectif de réduire nos émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5% chaque année. Ainsi, en 2030, nous devrions être à 55% de baisse de nos émissions (Pacte Vert Européen), et avoir atteint la neutralité carbone d’ici 2040. Nous souhaitons également poursuivre nos actions pour le réemploi et le recyclage des matériaux, et la sobriété dans nos consommations.

  Pensez-vous que le bâtiment soit un secteur clé pour les décennies à venir ?

  Oui, car le secteur du bâtiment est responsable de plus de 38% des émissions mondiales, et même s’il se réinvente depuis les deux dernières décennies à travers des règlementations révisées, il reste encore trop de bâtiments à faible performance énergétique. Si la France veut atteindre son objectif de neutralité carbone, il faudra traiter ces passoires énergétiques et la grande majorité des bâtiments pour qu’ils consomment moins. L’isolation se doit d’être une réponse sobre au réchauffement climatique qui évitera la prolifération de la climatisation. Le défi est grand, mais l’isolation, c’est l’avenir ! »